La BMO 2025 au jour le jour

Cette année encore la France part à l’assault des Balkans, avec une équipe plus flamboyante que jamais ! Cette année la BMO se déroule en Bosnie-Herzégovine, à Sarajevo. L’équipe est composée de Stefan Andrian Albescu, Maxime Chevalier, Louis Duparc, Hadrien Faucheu, Kyrill Rovinsky et Martin Vidal-Oger. Les encadrants sont Baptiste Serraille et Antoine Derimay. Pour tout découvrir sur leur aventure, il faut cliquer ici (promis c’est pas du phishing) ↙️

Même si c’est exactement ce qu’une tentative de phishing dirait, vous êtes arrivés sur la page intact (ou du moins ça en a tout l’air…) !

Bienvenue donc sur le récit d’un périple digne d’être au programme de français de quatrième , tant par l’aspect épique et héroïque des actions des protagonistes que par la verve somptueuse du narrateur (qui est également l’un des protagonistes, à vous de deviner lequel) !

Vendredi 25 avril

Notre histoire commence ce matin 25 avril (2025 pour ceux qui ont lu ni le titre de l’article ni ce qui est écrit juste au dessus), lorsqu’une bonne majorité de la délégation se retrouve sur les quais du RER B à 7h du matin.

Je me suis dit que j’allais vous habituer dès le début à des photos pourries pour que vous soyez pas déçus après
(de rien)

Nous retrouvons ensuite Stefan à l’aéroport de Roissy, et nous prenons l’avion avec pour seuls accrocs des machines automatiques pas très sympathiques pour le check-in des bagages en soute, et 15 minutes de retard sur l’avion. Si vous voulez prendre des paris sur le nombre de bagages que nous n’allons pas retrouver à notre arrivée à Sarajevo, c’est le moment.

Après un premier vol avec pour destination Vienne pour une correspondance. Le retard sur le premier avion fait que la correspondance n’est pas faite dans une sérénité absolue, et nous n’avons pas vraiment le temps d’acheter des déjeuners dignes de ce nom.

Lors du deuxième vol j’étais assis à côté de la fenêtre, donc vous avez le droit à encore plus de photos, ainsi qu’à cette merveilleuse citation de Baptiste : “c’est quand même fou, quand tu es au dessus des nuages ben il fait beau”.

La réponse au pari posé plus haut est qu’aucun bagage n’a été égaré, ce qui est bien pratique. On retrouve Kyrill et la pluie à l’aéroport de Sarajevo, et un chauffeur qui nous emmène jusqu’à notre hôtel, qui n’est pas très loin de l’aéroport, à Ilidža. Notre chauffeur nous raconte d’ailleurs que le nom de cette ville vient du mot turc pour médecine, car il y a un grand nombre de sources thermales dans la ville, déjà utilisées du temps des romains pour requinquer les troupes. Cela explique également une odeur… disons légèrement sulfurée qui nous assaille à proximité de l’hôtel, même si on s’y habitue rapidement.

On nous apprend alors que le buffet déjeuner est servi seulement jusqu’à 15 heures, et comme il est déjà presque 15 heures à ce moment, les adieux avec Baptiste sont rapides, et avec lui s’en vont les chances de faire une belle photo de groupe tous ensemble. Baptiste va chercher les problèmes potentiels qui vont être proposés aux élèves dimanche, et ce serait donc fâcheux qu’il raconte de quoi ceux-ci parlent aux élèves, même sans le faire exprès, il est donc situé dans un autre hôtel de la ville, nous le reverrons brièvement demain lors de la cérémonie d’ouverture, puis après l’épreuve.

Après un repas plus ou moins copieux selon les personnes, nous allons dans nos chambres respectives pour nous reposer un peu jusqu’au dîner qui n’est pas dans si longtemps que ça. Après celui-ci nous nous réunissons dans une chambre pour une partie de Citadelles, sauf Louis qui est parti dans sa chambre pour faire des choses… horribles, dont le mot qu’on ne saurait prononcer commence et finit par phi.

Devinez qui a gagné

À défaut d’avoir une vraie photo d’équipe, qui arrivera certainement à un moment de ce compte-rendu, de gauche à droite : Kyrill, Martin, Hadrien, Maxime, Stefan (et moi dans la réflexion de la vitre).

Il est déjà bien tard pour nos héros nationaux, qui, après s’être pris une bonne raclée, s’empressent d’aller bien sagement se coucher (ou du moins c’est ce que je leur ai dit, quelle est la probabilité qu’ils soient encore réveillés à l’heure où je finis ce compte-rendu ?).