Lundi 28 octobre.

C’est le premier jour de stage, les élèves accompagnés de leurs parents arrivent au stage. Deux groupes se retrouvent Gare de Lyon et Gare Montparnasse afin d’accéder au lieu du stage, accompagné respectivement par Rémi, Clémentine et Martin. En attendant les élèves déjà arrivés au stage s’occupent avec les nombreux jeux présents.

Après un bon repas, les élèves sont répartis en trois groupes : un groupe A dit débutant, pour les élèves avec peu d’expérience en mathématiques olympiques et un groupe B dit avancé, pour les élèves avec plus d’expérience, ayant souvent déjà fait un stage, afin d’approfondir certaines notions, et d’en découvrir de nouvelles, et un groupe C pour les élèves les plus expérimentés !
Une fois la répartition effectuée, les élèves du groupe A découvrent les factorisations, développements et différentes méthodes de raisonnement avec Clémentine, Martin commence les hostilités avec des rappels de géométrie avec le groupe B tandis que Rémi entraîne les élèves du groupe C sur les équations diophantiennes. Un goûter quotidien est prévu, pour permettre aux élèves d’avoir une pause pendant le cours de l’après-midi.

Après le repas, les élèves assistent à une présentation de la POFM, et de différentes activités d’Animath, afin de découvrir le fonctionnement de la POFM.

Mardi 29 octobre.

Après un bon petit-déjeuner, les élèves du groupe B retrouvent leur très chère géométrie avec Arthur qui leur introduit le pôle Sud, fameux point particulièrement connu pour être le centre du cercle Antarctique (oui on a de l’imagination pour donner des noms originaux aux points en géométrie). Pendant ce temps, le groupe A découvre la chasse aux angles avec Noam, tandis que le groupe C révise ses inégalités : Muirhead, inégalité arithmético-géométrique, et la fameuse inégalité des mauvaises élèves (satanée originalité quand tu nous tiens !).

Au menu, steak haché, petit pois et carottes et corbeille de fruits, un repas complet pour être en pleine forme pour l’après-midi !

Le groupe A découvre la combinatoire à travers le principe des tiroirs. Le groupe C a le droit à une après-midi jeux : malheureusement pas de jeux de société, mais des jeux où il faut déterminer qui a une stratégie gagnante. Le groupe B lui découvre les joies du comptage : compter les chemins, les mains de poker, le nombre de gâteaux utilisé pour chacun des goûters…

Au menu pâtes bolognaise pour le plus grand bonheur des élèves !

Ce soir pour les volontaires c’est atelier goûter mathématique. Au menu, création d’un cube twisté avec l’algue nori, plusieurs théorèmes sur les origamis et une tentative d’évaluation du nombre de M&M’s dans un bocal fermé. Le tout évidemment saupoudré par différentes anecdotes mathématiques et animé par Eva. Avec en plus des M&M’s à gagner pour la meilleure estimation !

Pendant ce temps, les élèves découvrent les joies du Shadow Hunter, jeu à identité secrète où les Shadow doivent éliminer les Hunter, les Hunter doivent éliminer les Shadow, et certains personnages neutres sans camp essaient d’influencer la partie pour réussir leur but personnel. Un jeu bien connu des habitués de nos stages qui les initient aux subtilités du jeu.

Mercredi 30 octobre.

Une fois le petit-déjeuner englouti, après les parties de jeux de société d’hier c’est au tour du groupe B d’étudier la théorie de jeux et la notation de stratégie gagnante. Pendant ce temps là, le groupe A découvre le théorème de l’angle tangentiel, et le groupe C certains théorèmes d’arithmétiques spécifiques aux olympiades.

A la fin du déjeuner, c’est activité foot pour les plus sportifs. Les sportifs et sportives les plus aguerries, par exemple Gabrielle spécialiste du tour du monde, ont l’occasion de montrer leur talent de dribbleur et buteur (et les animatheurs aussi !).

L’après-midi, Antoine apprend les inégalités au groupe B, y compris la fameuse inégalité des mauvais élèves. Le groupe A avec Guillaume apprend les invariants, tandis que le groupe C s’attaque à la géométrie, dont le TD original consiste de figures géométriques, où est dessinée la propriété à prouver. Manière originale de formuler des problèmes !

Après un bon repas, les élèves prolongent la soirée avec quelques jeux de société avant d’aller dormi.

Jeudi 31 octobre.

Après un réveil matinal du côté des filles (visiblement réveillées par une personne avec un masque de loup-garou, Halloween oblige !), et un bon petit-déjeuner, les cours reprennent. Le groupe A apprend les triangles semblables avec Vincent, le groupe B découvre la puissance d’un point avec Théo, tandis que le groupe C pratique les axes radicaux avec Aurélien, outil puissant pour montrer que trois droites s’intersectent.

Après le repas du midi, c’est foot pour les plus sportifs. Au menu quelques dribbles et jongles (surtout par un certain animatheur), et de jolis buts.

L’après-midi, Paul initie le groupe B aux récurrences en combinatoire. Mano apprend les joies du comptage au groupe A, tandis qu’Anatole s’attèle aux inégalités non classiques avec le groupe C.

Après le dîner, certains élèves en profitent pour réviser avant l’entraînement du lendemain. Mais Halloween oblige, un jeu de loup-garou est organisé, jeu où les villageois doivent débusquer les loup-garous qui chaque nuit dévore une victime. La sorcière (membre des villageois) a même le droit à un chapeau ramené par les élèves !

Vendredi 1 novembre.

Le dernier jour du stage est synonyme d’entraînement : en effet, les élèves ont 4 exercices à résoudre en 3 heures sur un sujet afin de s’entraîner aux futurs tests de la POFM pour ceux qui se sont qualifié, et afin qu’ils puissent évaluer leur compréhension des différents cours de la semaine.
Le groupe C a une petite surprise, car ses élèves bénéficient d’une heure en plus : 4 heures, comme pour les tests, afin de se préparer comme pour une grande compétition internationale. Certains comprenant le difficile réveil matinal qui attend le groupe C ont décidé de leur laisser des messages de soutien sur le tableau de la salle dans laquelle ils composent.

Les autres ont jusqu’à 9h pour prendre leur petit-déjeuner, et finaliser leurs valises.

Une fois les entraînements terminés, après les habituelles discussions allant de “T’as trouvé comment l’exercice 3” à “Il fallait utiliser le principe des tiroirs sur l’exercice 4”, vient le repas pendant lequel chaque élève vérifie s’il sera ou non dans les deux groupes repartant dans les gares parisiennes, ou s’il pourra profiter encore un peu du lieu et des amis rencontrés en attendant l’arrivée de ses parents. Et pendant de temps là, comme il y a 4 exercices par entraînement, et 40 élèves, cela fait 160 copies à corriger très très rapidement pour les 6 bénévoles présents !

A 14h vient le moment de correction de l’entraînement : chacun des correcteurs explique la solution de l’exercice qu’il a corrigé au groupe correspondant, afin de montrer les erreurs récurrentes, et essayer de faire comprendre comment ceux qui n’ont pas trouvé le problème auraient pu avancer sur la piste de la solution, et quels réflexes avoir à l’avenir. Côté animatheur, on est plutôt sur un chassé croisé, car chacun doit présenter des solutions dans plusieurs groupes différents.

Vient ensuite le moment du départ : les deux groupes partent en direction de la Gare Montparnasse et de la Gare de Lyon, et les dernières élèves présents partent au compte-gouttes à l’arrivée des parents. C’est donc le moment de dire au revoir aux différents amis rencontrés au cours du stage, en espérant se revoir dans un prochain stage de la POFM !