La 13ème édition de l’European Girls’ Mathematical Olympiad (EGMO) se déroule du 11 au 17 avril 2024 à Tksaltubo en Géorgie. L’équipe française est composée de Claire Deloye, Ruirong Li, Manon Pasbeau et Clémentine Pialoux, et est encadrée par Anna Luchnikova en tant que « leader » et Maena Quemener en tant que « deputy leader ». Vous pouvez aussi suivre le déroulement sur la page Facebook ou sur le compte Instagram des EGMO 2024 !
10 et 11 avril – Un début semé de péripéties
Rendez-vous à 15h à l’aéroport, toutes les participantes arrivent à 14h50, Anna se dit très joyeusement que la France va peut-être enfin briser sa réputation d’être toujours en retard. Malheureusement pour elle, je ne les rejoins que 1h30 après. Nous attendons tranquillement notre premier avion, direction Münich. Les quatres filles se sont déjà installées par terre pour jouer aux cartes. En même temps, qu’est-ce qu’une équipe de la POFM, si elle ne peut pas inaugurer chaque nouvel endroit par une partie de cartes au sol… Une petite séance photo avec le drapeau s’impose avant que nous nous envolions.
Pour l’instant, tout va bien, nous atterrissons en Allemagne sans encombre. Mais c’est là que les ennuis commencent…
Première péripétie à la douane allemande qui ne veut pas laisser passer Ruirong, à cause d’un soucis de passeport. Après quelques appels et beaucoup de stress, ils l’autorisent finalement à rejoindre notre correspondance. Nous arrivons donc enfin dans l’avion. Comme le trajet est plutôt long et que le vol a lieu en fin de soirée, nous pensions avec Anna qu’un dîner serait servi à bord et nous ne sommes donc pas arrêtées pour dîner à l’aéroport. Ce n’est en fait pas le cas et il faudra donc attendre 4h pour espérer manger à l’arrivée… (doublé de la déception pour Manon de ne pas voir d’écran sur les sièges alors que je lui avais dit qu’il était possible qu’il y en ait)
Le ventre vide, sans films pour nous divertir, nous nous installons et c’est un gros dodo qui s’annonce pour tout le monde. Nous ne sommes d’ailleurs pas la seule équipe dans l’avion, nous croisons de loin les équipes belge et serbe (ainsi qu’une équipe junior féminine de volleyball à qui nous passons le bonjour si jamais elles tombent sur nos compte-rendus un jour!).
Allez, parce que cela serait trop simple autrement, deuxième moment de stress à la douane géorgienne, mais cette fois-ci pour Claire (oui oui, personne n’est épargné). Elle n’a emmené que sa carte d’identité (il est bien précisé sur internet qu’il est possible d’entrer sur le territoire avec juste une carte d’identité). Ils font un peu la tête et nous apprendrons par la suite qu’ils râlent car ils doivent dans ce cas tout remplir à la main.
Bon, enfin sorties ! C’est l’heure de chercher à manger. Nous ne trouvons que des croissants à 7€ ou des sucreries géorgiennes à l’aspect intriguant. Je me décide à en acheter par curiosité, mais l’équipe ne sera en majorité par convaincue de cette découverte culinaire… (“C’est pas mauvais, mais j’ai l’impression de manger du plastique” – Clémentine, “C’est un peu écoeurant” – Claire, *grimace et négation de la tête à l’idée d’en reprendre* – Manon et Ruirong).
Nous décidons donc de prendre quelque chose à boire en attendant notre car. Les guides viennent nous chercher, nous touchons presque au but ! Contente d’enfin rejoindre Tskaltubo (j’ai mis plusieurs jours à retenir ce nom), nous nous hâtons pour monter dans notre petit bus. Mais surprise une fois dedans ! Il ne reste que 4 places pour nous 6. Petit moment de stress (et oui, encore) à l’idée de devoir attendre plusieurs heures le car suivant car nous sommes toutes épuisées. Mais finalement une guide se débrouille pour monter dans un autre car, et je prends la place du copilote, ce qui nous permet de rester toute ensemble.
Allez, quelques joyeuses dernières surprises pour conclure cette arrivée? Anna, les filles et moi sommes dispersées dans trois hôtels différents, nous ne pourrons donc pas nous voir aussi souvent que prévu. Mon polo d’équipe a disparu (probablement perdu à l’aéroport) et l’organisation de l’EGMO et mon hôtel ne se sont pas mis d’accord, et le restaurant de l’hôtel supposé ouvrir à 19h ferme en fait à 19h (et nous n’avons évidemment pas été informées)…
Heureusement, de leur côté, les filles ont l’air d’avoir pu s’être installée sans encombre, et ont même eu le temps d’explorer rapidement la ville (avec une énergie sortie de je-ne-sais-où après une nuit passée dans l’avion et le bus).
12 avril – La vraie compétition
Programme du jour: les traditionnelles chasse au trésor et cérémonie d’ouverture !
Je rejoins nos quatre filles dans la matinée pour la chasse au trésor. Nous sommes déterminées à remporter au moins un évènement lors de cette semaine, ce sera peut-être aujourd’hui ! La chasse au trésor se déroule de la manière suivante: nous avons une carte d’un grand parc de la ville avec des numéros indiqués. À chaque numéro se trouvera un guide (donc 55 spots pour 55 équipes au total !) et chaque guide propose une épreuve. Si l’épreuve est réussie, nous gagnons un sticker à coller dans notre livret. Le but évidemment est d’avoir le plus de sticker à la fin des 3h de compétition (oui oui, compétition, c’est comme ça que nous l’avons vécu).
Nous commençons à fond la caisse, première épreuve réussie, nous courrons vers la prochaine ! Une deuxième, troisième, nous nous arrêtons pas ! Nous sommes sur notre lancée et nous réussissons chaque épreuve, parfois brillamment.
Par exemple, une des épreuves était une pêche au canard sur un petit bassin du parc. Deux versions possibles : faire la pêche depuis le bord ou sauter de plateforme en plateforme (cf photo) pour aller jusqu’au centre et la faire depuis le centre du bassin. Nous envoyons Manon qui, déterminée, décide de sauter jusqu’au centre du bassin. Elle pêche tous les canards et le guide nous offre deux stickers pour féliciter son courage, car c’est la première fille de la journée à oser sauter !
Deuxième succès cette fois-ci pour Clémentine: il faut gagner une partie d’échec contre le guide. Personne n’a encore réussi (et nous avons déjà dépassé la moitié de la durée de la chasse !). Clémentine finit par perdre, mais le guide est quand même impressionné car il dit qu’elle est celle qui lui a donné le plus de fil à retordre. On reçoit donc le premier sticker de la journée pour cette activité !
Nous sommes également fières de notre performance à l’épreuve “How well do you know your teammates ?”. Toutes les yeux fermées, nous devions lever la main quand nous nous sentions concernées par la question “Laquelle de vous a le plus de chance de…”. Si une seule de nous levait la main, nous gagnons un point. Il suffisait de 3 points sur 10 pour remporter le sticker. Nous n’avons qu’une seule erreur (à la question délicate de “Qui de vous êtes la plus susceptible de ne pas entendre son alarme le matin ?”) sur les dix questions posées.
Portées par notre motivation, rien ne nous résiste, nous remportons tous les challenges de la journée, comptabilisant 43 stickers sur 55 au total (oui, nous sommes déçues d’avoir dépassé de un le nombre magique, d’autant plus que un de nos stickers nous a été donné par erreur…).
Nous aurions pu encore continuer, mais il est temps de s’arrêter. Nous rentrons tranquillement vers les hôtels, avec l’espoir de remporter la chasse, histoire que nos courbatures (que j’ai encore à l’heure où j’écris) ne soient pas vaines (mon téléphone comptabilise 56 minutes de course à pieds au total pour cette matinée).
30 minutes pour se reposer et nous voilà reparties pour la cérémonie d’ouverture lors de laquelle nous allons pouvoir retrouver Anna. J’espérais qu’elle soit filmée et rediffusée pour vous indiquez les passages intéressants, mais ce n’est malheureusement pas le cas cette année.
Voici donc une description textuelle rapide des moments et faits les plus marquants:
- Nous avons le droit à un vrai spectacle de sons et lumières. Les musiques épiques nous arrachent des gloussements à chaque fois qu’elles reprennent, et donnent une ambiance très comique et joyeuse à l’ensemble de la cérémonie. C’est cependant apparemment moins drôle pour les filles qui sont dans les premiers rangs, juste devant les haut-parleurs. Claire m’a dit qu’elle s’était bouchée les oreilles à chaque transition pour ne pas finir sourde à cause de la musique BEAUCOUP trop forte.
- Prix de la meilleure performance gymnastique : Colombie, avec une fille qui nous offre un magnifique grand écart, deux autres filles qui posent à ses côtés pendant que la dernière tient le drapeau derrière, lors de la passage. Suivie de près par le Royaume-Uni avec une participante qui arrive sur scène en faisant une roue.
- Prix du meilleure costume traditionnel : Ukraine, qui comme chaque année revête de magnifiques vêtements (et différents à chaque fois en plus). Mention honorable aux participantes mexicaines qui sont toutes venues avec un sombrero.
- Prix de la prestation la plus mignonne : Ex-aequo entre Japon et Taïwan qui ont tous deux préparés une mini chorée à base de coeurs et petites peluches pour leur passage sur scène.
- Prix de l’équipe la plus stylée : France.
- Pour clotûrer le tout et nous donner un aperçu de la culture du pays, pendant 30 minutes des chanteurs et danseurs traditionnels géorgiens s’alternent sur scène.
Bon, vous ne pouvez quand même pas passer à côté des magnifiques musiques qui nous étaient passées. Voici quelques extraits vidéo que nous avons filmé tout au long de la cérémonie.
La journée touche à sa fin. Les filles rentrent se reposer et dormir tôt, pendant que nous rejoignons avec Anna un dîner organisé par Jane Street pour tous les leaders et deputy leaders. C’est l’occasion de rencontrer ou rerencontrer des membres d’autres pays, et surtout de nous remplir le ventre de toujours plus de pains fourrés au fromage (la spécialité géorgienne la plus répandue). Nous ne tardons pas non plus, car rendez-vous demain pour la vraie VRAIE compétition cette fois-ci !
13 avril – Première journée d’épreuve
Nos quatre candidates apprennent à 8h que qu’il y a un rendez-vous à 8h30 dans le hall de l’hôtel pour le départ jusqu’à la salle d’examen. Cette édition de l’EGMO ne sera définitivement pas sous le signe de la bonne organisation, les guides (qui n’en savent pas plus que nous) ne nous donnent généralement que des informations partielles et de dernière minute. Mais nous commençons à nous y faire !
C’est parti pour 1km de marche, donc une bonne partie en montée, pour rejoindre la salle d’examen. Comme depuis notre arrivée en Géorgie, les chiens sont très nombreux dans les rues, et toujours très contents de nous voir. En effet, les guides nous ont expliqué qu’il y a très peu de visiteurs dans la ville, et qu’ils n’ont donc pas l’habitude de voir autant de monde. Cependant, ce n’est pas pour le plus grand bonheur de Ruirong qui est effrayée par les chiens, et se cache dès qu’il y en a un qui arrive. Elle arrive malgré tout en un seul morceau (suivie du reste de l’équipe) tout en haut là où nous attend l’école dans laquelle se déroulera la première épreuve.
Elles s’intallent et il est temps pour moi de partir, espérant que tout se passera bien. Si seulement…
Petit témoignane de Claire au nom de l’équipe:
L’épreuve a démarré difficilement, avec une organisation aussi aléatoire que depuis le début de la semaine et qui nous a poussé à commencer presque 1h plus tard que ce qui était prévu.
C’est donc plus de 6H plus tard que je les retrouve, aux alentours de 15h. Elles débriefent sur le retour de ce qu’elles ont fait, réalisant parfois avec horreur des erreurs qu’elles ont commises. Nous nous séparons, car leur hôtel n’accepte pas les “visiteurs” et je retourne seule à mon hôtel…
Anna me rejoint dans l’après-midi, et c’est le début d’une longue, longue, longue attente pour les copies (longue puisqu’elles n’arrivent qu’à 23h, la fameuse organisation…). Au moins, le dîner avec les sponsors Citadel organisé dans la soirée ne nous retarderas pas dans les corrections. Nous sommes en effet invités dans un restaurant familiale de spécialités géorgiennes par Citadel et Citadel securities (nouveau sponsor de l’EGMO). Nous sommes en comité restreint, et le choix des pays invités nous surprend avec Anna. En effet, nous retrouvons les leaders et deputy leaders chinois, américains, ukrainiens et roumains. Nous ne sommes pas les seules étonnées puisque la leader américaine nous demande à tous nos hypothèses sur le point en commun avec nos cinq pays. Nous avons tout le temps de discuter de cela, puisque notre chauffeur se perd dans Kutaisi, grande ville voisine de Tskaltubo, et nous emmène à bon port 1h après l’heure prévue. Cri de joie de tous les passagers présents quand la devanture du restaurant apparaît enfin ! Nous nous empressons d’entrer, et c’est un vrai festin qui nous attend. Plein de spécialités sont sur la table, et les serveurs nous en ramènent toujours plus. Nous passons une très bonne soirée, et nous estimons chanceuses de ce bon temps, quand nous voyons sur le groupe de discussion commun que tous les autres équipes sont toujours dans l’attente désespérée des copies à notre retour.
Du côté des filles, voilà la description de leur après-midi de détente:
L’après-midi organisée par Jane Street était très sympa, et on pouvait gagner un pins pour chaque casse-tête réussi (et on a même eu la fierté de résoudre, en 1h quand même, celui auquel ont échoué les meilleurs matheux des IMO !).
En parallèle, des jeux et un atelier création de boucles d’oreilles ont beaucoup plu à Manon et Clémentine et ont été une bonne occasion de parler aux autres équipes.
Ensuite nous voulions participer au tournoi de ping pong organisé, mais en voyant qu’on était 30 pour seulement 2 tables, on a décidé de se retirer de la compétition, et on a découvert… La salle de sport de l’hôtel !!
On a donc passé une très bonne soirée assez sportive pour s’aérer l’esprit entre la table de ping pong et le tapis de courses cachés au second étage de l’hôtel, en finissant par une partie de billard plus ou moins concluante comme vous pouvez le voir sur la vidéo, puis on est parties pour une bonne nuit avant la seconde partie des épreuves demain matin.
Sélection faite par les filles de photos de leur après-midi:
14 avril – On est reparti !
Ce matin, nous n’avons pas attendu le signal de notre guide pour partir faire la salle d’examen. Elle nous rejoint là-bas que plus tard. Une fois que la guide nous rejoint, je repars en croisant les doigts pour qu’aujourd’hui l’épreuve se déroule mieux. Apparemment, il n’y a eu que 20 minutes de retard.
Un peu de correction pour moi, à distance avec Anna puisque nous sommes à 5km l’une de l’autre. 5h plus tard, je retrouve une Manon et Ruirong souriantes, tandis que Claire et Clémentine sont plus mitigées. Je leur dis de ne pas trop y penser et d’attendre quand les résultats sortiront.
Aujourd’hui, les filles viennent déjeuner à mon hôtel pour que nous puissions passer un peu plus de temps ensemble. Elles me racontent leurs activités de la veille (et c’est à cette occasion que je les missionne pour un petit paragraphe, car elles sont mieux à même de vous raconter leurs après-midis détentes et explorations !). Anna nous rejoint, et il est temps de s’attaquer aux corrections des copies du jour 1.
Le reste de la journée est très vide pour nous deux, les copies du jour 1 sont corrigées, et nous attendons inlassablement celles du jour 2 avant d’abandonner à 22h et de se séparer. Ca sera pour demain matin… Anna me témoigne le fait qu’elle n’a jamais vécu une édition avec autant d’attente. Nous nous distrayons tant bien que mal avec l’inondation de memes des autres leaders à propos du retard des copies, envoyés sur leur channel commun.
Du côté des filles, voilà leur petite journée :
Pour le repas, nous n’avons pas mangé à notre hôtel comme les autres jours afin de pouvoir être aves nos leaders avant de les laisser à leurs corrections (et nous espérons et les remerciant qu’elles trouveront un grand nombre de points dans nos copies !).
Cette après-midi était organisée par Jane Street comme celle d’hier. Nous avons découvert un nouveau jeu s’apparentant au poker que nous avons beaucoup apprécié. Ensuite nous nous sommes lancé un défi : faire un puzzle en 1h ! 3…2…1… C’est parti ! bon malheureusement il nous a fallu 1h30 pour le finir, mais ça n’a rien enlevé au plaisir que nous avons pris dans ce défi (500pièces).
Et bien sûr, nous avons également eu des cadeaux de la part de Jane Street ! (Ce qui a poussé certaines à apprendre à résoudre un Rubik’s Cube…)
Ce soir c’est donc apprentissage de la résolution de ce cube infernal pour tout le monde, et Claire en a profité pour donner quelques conseils et méthodes de résolutions simples à apprendre.
Et maintenant, direction la salle de sport avant la nuit de sommeil bien méritée qu’on aura ce soir !
(to con
15 avril – Les résultats
Début de journée difficile pour tous les leaders et deputy leaders. Pensiez-vous que ça pourrait être pire qu’hier ? Nous non, et pourtant, nous avons reçu les copies du jour 2 à 02h30 (du matin évidemment)… Première lecture nocturne, puis nous nous retrouvons le lendemain avec Anna, pour une course contre la montre entre correction et coordination. Tout se déroule finalement plutôt bien. Il y a un peu d’attente en fin de journée à cause d’une recoordination sur le P6 pour un point que nous avons demandé pour Ruirong (que nous n’aurons malheureusement pas), et nous pouvons ensuite rentrer à l’hôtel.
De leur côté (leur petit compte-rendu arrivera bientôt !), nos quatre filles partent visiter des grottes. Apparemment c’est un site historique où l’on pouvait trouver des dinosaures (elles m’ont juré avoir vu de vrais dinosaures, photos à l’appui, je vous laisse juger par vous même). Apparemment, c’est une journée très tranquille, qu’elles passent à résoudre des Rubik’s Cube et surtout beaucoup (BEAUCOUP) jouer à la belote.
Les résultats sortent enfin !
- Ruirong Li: 20 points, médaille de bronze !
- Clémentine Pialoux: 12 points, mention honorable
- Manon Pasbeau: 12 points
- Claire Deloye: 5 points
Nous félicitons nos quatre championnes d’avoir fait de leur mieux durant deux jours et pour les résultats obtenus. De plus, j’aimerais souligner que Ruirong vient d’obtenir sa première médaille à 15 ans, en seconde ! Clémentine est en terminale et ne pourra donc pas reparticiper, mais Claire, Manon (en première) et Ruirong sont motivées pour essayer de se resélectionner l’équipe l’année prochaine pour essayer de battre leur score.
Nous fêtons la fin de la compétition toutes les six dans un restaurant géorgien juste à côté de l’hôtel. Nous nous faisons plaisir et commandons toutes les spécialités ! Khinkali (sorte de grosses raviolis à différentes garnitures, coup de coeur des filles pour les khinkalis au fromage), kapachuri avec un oeuf dessus (pain au fromage), lobiani (pain fourré aux haricots rouges), la traditionnelle salade de concombres-tomates et un dernier plat dont nous avons oublié le nom (encore à base de fromage). La cerise sur le gâteau est que ce festin que nous peinons à finir ne nous revient qu’à 5€ par personne ! Nous sommes ravies, c’est une super manière de conclure ces trois jours fatiguants.
Anna nous quitte pour aller à une dernière réunion des leaders, et annonce à l’occasion tout que l’EGMO 2026 sera organisée en France, à Bordeaux !
Nous allons nous à la salle de sport de leur hôtel, pour une soirée remplie de ping-pong, billard et sport en tout genre. Toutes les filles s’essaient aux développés-couchés au tirage vertical, et Claire dans un élan incompréhensible décide de courir 1km sur le tapis juste après notre dîner gargantuesque.
Manon s’en va essayer le sauna avec des filles d’autres équipes au moment où je les abandonne, pressée d’avoir enfin une nuit complète. Apparemment, elles ne sont pas si pressées que ça puisqu’elles passent la majorité de la nuit à jouer à la belote (l’objectif étant apparemment de s’épuiser pour dormir plus facilement dans le bus le lendemain).
16 avril – Ce n’est qu’un au revoir !
(to continue…)