Cette année, comme l’année dernière, la France participe à la BMO (Balkan Math Olympiad). L’équipe est composée de Lancelot Choné, An Pha Dang, Erik Desurmont, David Lei, Nicolas Marcus et Akram Zakine, encadrés par Baptiste Serraille (chef de délégation) et Antoine Derimay (chef de délégation adjoint). La compétition se déroule du 27 avril au 2 mai à Varna, en Bulgarie. Venez vivre avec eux les fabuleuses péripéties qui les attendent !
Samedi 27 avril — Une journée sans accrocs ?!?
Chers lecteurs dévoués,
Je suis ravi de partager avec vous un récapitulatif des événements passionnants qui se sont déroulés lors du premier jour de l’Olympiade Balkanique de Mathématiques (BMO) à Varna, en Bulgarie. La journée a débuté avec un sentiment palpable d’anticipation alors que nos jeunes mathématiciens talentueux se préparaient à mettre en valeur leurs compétences sur une scène internationale.
Arrivée et Accueil : La journée a commencé par l’arrivée de nos participants enthousiastes sur le lieu de la compétition à Varna. Au milieu d’une effervescence de nerfs et d’excitation, les étudiants et leurs mentors accompagnateurs ont été chaleureusement accueillis par le comité d’organisation et les bénévoles, donnant le ton à une journée remplie de rigueur intellectuelle et de camaraderie.
Pauses et Rafraîchissements : Au milieu de la stimulation intellectuelle intense, de courtes pauses ont offert aux étudiants des occasions bienvenues de se ressourcer et de se ravitailler. Des stations de rafraîchissements proposaient une sélection de collations et de boissons, favorisant un sentiment de camaraderie alors que les participants partageaient des anecdotes et des stratégies de leurs efforts de résolution de problèmes.
Réflexion et Détente : Alors que la journée touchait à sa fin, les participants ont pris un moment pour réfléchir à leurs réalisations et aux leçons apprises lors de la compétition. Bien que les défis aient été redoutables, chaque élève est ressorti avec une nouvelle appréciation de la beauté et de la complexité des mathématiques, réaffirmant sa passion pour la matière.
Perspectives d’Avenir : Alors que ce premier jour de la BMO à Varna, touche à sa fin, l’anticipation monte pour les jours à venir. Avec la détermination et la résilience comme principes directeurs, nos étudiants sont prêts à relever tous les mystères mathématiques à venir, soutenus par le soutien indéfectible de leurs familles et mentors à la maison.
Restez à l’écoute pour plus de mises à jour alors que nos jeunes mathématiciens poursuivent leur quête d’excellence sur la scène internationale !
Mais attention, voici le twist probablement très attendu à ce moment de votre lecture : j’ai demandé à ChatGPT de m’écrire le compte rendu de ce premier jour ! Voici donc le vrai compte rendu rédigé par moi-même, à vous de voir si l’exactitude des faits narrés parvient à surpasser le brio et la verve resplendissante du récit de notre cher Chat, ou si le récit que vous venez de lire est tout de même plus palpitant que ma version des faits. Mais est-ce vraiment ma version des faits ? Il n’ y a pas vraiment moyen de savoir, j’ai déjà brisé votre confiance, qui vous dit que je ne suis pas capable de le refaire ?
Après un lever aux aurores, l’équipe se retrouve à l’aéroport Charles de Gaulle au complet vers 8h, direction Varna avec un changement à Vienne. L’avance que nous avions prise s’est révélée très bien calculée, devant la longueur des files d’attente que nous avons eu à braver.
Arrivée à Vienne à 11h50, avec juste assez de temps avant notre correspondance pour acheter à manger et faire la traditionnelle photo de groupe !
Voici nos valeureux guerriers ! De gauche à droite, David Lei, Erik Desurmont, An Pha Dang, Akram Zakine, Lancelot Choné et Nicolas Marcus. Nous n’avons pas pensé à prendre de drapeau, mais la vraie question est la suivante : qui a besoin d’un drapeau quand on est le drapeau ?
Nous rencontrons également l’équipe italienne avant l’embarquement, et les équipes albanaises et bosniennes pas loin de nous dans l’avion. À croire qu’il n’y a pas beaucoup de vols vers Varna qui arrivent à une heure raisonnable…
Le vol vers Varna fut plus court que prévu, d’environ une heure (des zones horaires différentes, qui l’eût cru ) ! À Varna il fait grand soleil, avec une température très clémente de 18°C. Miraculeusement, aucun bagage ni élève n’a été perdu (jusqu’à présent…), et nous prenons le bus qui nous attend pour nous emmener à l’hôtel, qui il s’avère est très proche du lycée français international de Varna.
Arrivés à l’hôtel, il est temps pour Baptiste de nous quitter, puisqu’il aura bientôt accès aux problèmes et qu’il serait fâcheux qu’il nous donne des indices sur les problèmes, ne serait-ce que sans le faire exprès. On nous donne plein de goodies, dont un sac à dos et un aimant à frigo BMO, tous deux plus grands que de raison. On va dans les chambres pour poser à la fois les affaires et soi-même, puis on descend dans le hall où les plus perspicaces (et les autres aussi d’ailleurs) ont repéré des tables de ping-pong…
En redescendant, nos participants reçoivent également un livre de solutions rédigées (en anglais) du poly russe, un recueil de propriétés géométriques dont la particularité est qu’il n’y a que la figure, pas de construction écrite de ladite figure.
C’est bien beau d’avoir des livres de géométrie, mais ça ne bat quand même pas une tournante de ping-pong avec l’équipe bulgare, où la géométrie s’avère utile puisqu’il n’y avait pas assez de raquettes pour tout le monde.
S’ensuit une session de jeu avec nos nouveaux amis bosniens, qui découvrent les joies (et les malheurs) du Gobbit.
Il est ensuite temps d’aller manger au restaurant de l’hôtel, qui sert un buffet fort acceptable au demeurant, et les discussions à table ont eu des sujets (et des niveaux d’anglais) variés. Après avoir passé un moment à nous faire narrer les déboires constants de l’équipe de football bosnienne, il a fallu 30 secondes à regarder le chat qui passait devant la fenêtre pour que les élèves se soient mis à parler d’empereurs romains, de César d’Auguste, de Néron et de sénats. Comme quoi, tous les chemins mènent vraiment à Rome…
Après manger, quelques parties de Set, quelques discussions variées et on décide de rentrer dans nos chambres, non pas parce qu’il est tard mais parce que nous nous sommes levés tôt ! Demain le petit déjeuner est jusqu’à 8h, le lever risque d’être rude (surtout avec le décalage horaire), c’est le jour de la cérémonie d’ouverture.
Dimanche 28 avril — Le jour des fleurs
Lever vers 7h30 pour aller au petit-déjeuner, avec beaucoup plus d’options salées que du moins moi ai l’habitude de voir, mais qui sont tout de même très bonnes. Petite balade pour ceux qui veulent, initialement pour voir si le lycée (et collège, et école primaire) français n’aurait pas des drapeaux à nous prêter (oui un dimanche). Nous rencontrons par chance le proviseur du lycée, avec qui nous discutons quelques minutes avant qu’il doive prendre un taxi pour l’aéroport. En particulier il n’a pas le temps de nous donner (prêter plutôt) un drapeau, mais son attitude nous a laissé penser qu’il l’aurait fait sinon.
Nous croisons nos amis bosniens qui reviennent de la mer, qui est en fait beaucoup plus proche que prévu, et nous avons en fait largement le temps d’y aller avant de devoir rentrer pour aller à la cérémonie d’ouverture
J’avais malheureusement rangé mon appareil au moment où une méchante vague vint sauvagement attaquer Lancelot (qui est la personne qui touche l’eau dans la dernière photo), ce qui est très dommage. L’image en question est donc laissée à l’imagination du lecteur.
Retour à l’hôtel, puis départ à pied vers l’endroit où se déroulera la cérémonie d’ouverture peu de temps après. On ne croise pas beaucoup de monde sur le chemin bien que nous soyons dans une zone tout de même assez urbanisée, et nos guides (Yoanna et Anna) nous (ici “nous” désigne les gens qui daignaient écouter ce qu’elles avaient à dire plutôt que de parler entre eux de géométrie projective) expliquent que c’est en fait dû au fait qu’on n’est pas dans la ville même, mais dans une station balnéaire, qui est donc assez vide en hors-saison. Cependant, les quelques personnes que nous avons croisé avaient tous une branche d’arbre à la main. Les guides nous expliquent qu’aujourd’hui est le jour des fleurs (Цветница, tsvetnitsa en bulgare), un des jours fériés importants ici, caractérisé comme le dimanche avant le dimanche de Pâques). Elles nous expliquent que n’importe quelle église donne à quiconque en demande une branche de saule ce jour-là, et d’ailleurs jour du saule est un nom alternatif à cet journée.
La marche pour aller à la cérémonie d’ouverture n’est pas des plus courtes, mais nous y arrivons néanmoins (qui l’eut cru). Nous nous installons, puis après une petite attente les leaders (dont Baptiste !!!) entrent dans la salle et s’assoient à un autre endroit pour ne pas pouvoir communiquer avec nous, ils connaissent actuellement les problèmes et pourraient donc donner beaucoup d’informations à leur équipe.
Après encore un peu d’attente, un son de cornemuse s’élève d’une des portes de la salle : des élèves de l’école d’arts et de littérature jouent pour nous un air folklorique bulgare, puis une chanson du même genre.
Ensuite, petit discours d’introduction, suivi des hymnes bulgare et européen, puis encore quelques discours par des personnes importantes locales, et enfin un discours du président du jury (qui décident des problèmes), et de l’un des fondateurs de la BMO il y a plus de 40 ans. Enfin, il y a la présentation des équipes ! J’ai demandé à Baptiste de m’envoyer la photo qu’il a pris de notre prestation resplendissante et de la tête du leader saoudien, et la voici :
En sortant de la salle certains ne manquent pas de remarquer la présence d’un piano, et en profitent.
Retour à l’hôtel pour manger, petite sieste, puis une excursion dans les environs (pour ceux qui veulent) avec les guides. Nous allons encore une fois vers la mer, puisque de toute façon il y a très vite plus grand chose quand on s’écarte de la mer quand on est dans une station balnéaire en dehors de la ville. Il y a une statue de Poseidon qu’on peut voir depuis une jetée, et les guides proposent de prendre une photo avec la statue.
Nous passons ensuite rapidement dans un monastère, et vous savez ce qui s’y est passé si vous avez suivi ce que j’ai raconté jusqu’à présent :
Il n’y a en fait pas grand chose d’autre à faire dans le coin si on ne veut pas se baigner (et on ne veut pas, c’est plutôt froid). Le temps de faire quelques emplettes de nourriture pour la compétition de demain, et nous voilà rentrés. Il est temps pour moi de faire une autre sieste, et pour les élèves de faire… euh ben… des maths bien sûr, je n’ai nul doute qu’ils aient fait quoi que ce soit d’autre pendant ce temps ! Vient le dîner où on révise quelques résultats intéressants, puis tout le monde retourne dans sa chambre pour se reposer avant la journée importante qu’est demain, sauf l’un d’entre nous, qui a un compte-rendu à écrire, et qui va pouvoir aller se coucher lui aussi maintenant qu’il a fini.
Lundi 29 avril — Le grand jour !
Lever relativement tôt encore une fois, petit-déjeuner puis départ à 8h pour le lieu e l’examen, situé à 30 minutes à pied de l’hôtel. Un peu d’attente une fois arrivés là-bas, puis les élèves rentrent dans la salle d’examen. Je n’ai pas le droit d’y aller avec eux 🙁 donc il faudra seulement supposer comment ça s’est passé…
De mon côté je retourne à l’hôtel des leaders (qui était juste à côté du notre), pour découvrir les problèmes et discuter des barèmes (ça rime). Vers midi les barèmes étaient finis, Baptiste et les autres leaders ont changé d’hôtel pour être dans le nôtre pour le reste du séjour. Une fois installés, le leader suisse, les leaders britanniques et nous autres français décidons de nous diriger lentement vers le lieu de composition des élèves, en passant par la plage.
Il se met à pleuvoir, mais pas beaucoup (“it’s spittin a tiny bit”). Cette phrase engendre d’ailleurs une longue discussion sur le fait que certains pays ont beaucoup plus de noms différents pour désigner des types de pluie différentes, d’autres pour la neige… Une phrase que je me dois de vous rapporter, dite par un leader britannique : “Yeah we have lots of words to speak about light rain”, suivie dix secondes plus tard par “for heavy rain too actually”. On passe par un château, qui il me semble a été construit après qu’on ait besoin de château, avec des canons qui sont donc purement décoratifs.
On récupère ensuite les élèves à l’issue de 4h30 d’épreuve, avec des avis plus ou moins bons sur ce qu’ils ont fait selon les élèves. Nous rentrons à l’hôtel pour manger (il est 14h passées, on a faim !!), puis les guides nous proposent d’aller faire un tour dans Varna. Certains élèves restent, et moi aussi, pour faire une sieste que je ne vais vraiment pas regretter dans la suite de la journée. Baptiste et les autres élèves partent avec les guides, qui ont une surprise pour nous !
Ils prennent le bus pour aller dans Varna (pour rappel, nous sommes dans une station balnéaire à l’extérieur de la ville), et les guides leur montrent le lycée spécialisé en mathématiques dont proviennent tous les guides en passant devant en bus. Ensuite ils visitent la plus grande cathédrale orthodoxe de Varna,
passés devant le théâtre de la ville,
et passés dans les rues principales de la ville, au Sea Garden et pris une photo de groupe trop choupi.
Retour à l’hôtel pour nos vaillants aventuriers, puis diner. Les élèves partent relativement vite, à croire qu’une épreuve de 4h30 fatigue les gens. Du côté des adultes, on a enfin les copies, et on commence à corriger, après quelques “aventures” du côté de certains.
Les corrections se passent, d’abord dans la chambre de Baptiste et du leader suisse, puis dans le hall d’entrée une fois que celui-ci veut aller dormir, puis de toutes les manières possibles quand les lumières du hall se sont éteintes vers 1h30…
On va se coucher à 2h20, globalement très heureux de ce que les élèves ont fait, à la fois en termes de résolutions mais aussi en termes de gestions de brouillons, une discipline notoirement pas facile parmi les élèves de maths olympiques.
Demain les élèves iront en excursion pendant que les adultes coordonneront les problèmes, c’est-à-dire qu’ils argumenteront des notes des élèves avec des coordinateurs, qui essaient d’appliquer les barèmes de manière uniforme pour tous les pays.
Mardi 30 avril — Enfin tranquilles !
Aujourd’hui, c’est le jour de la coordination ! Nous profitons donc d’une matinée sans les élèves ! Le contenu de ces coordinations est secret, mais je vais vous conter les folles aventures des élèves laissés seuls…
Ils commencent par une longue heure de bus, où l’on ressent la fatigue car personne ne parle, sauf Lancelot et Nicolas qui débattent de géopolitique. Lancelot raconte avec passion une histoire pour finalement conclure “La morale c’est qu’il faut toujours bien cuire ses œufs”.
Ils arrivent alors dans une petit ville à côté de Varna du nom de Baltchik pour y visiter le “Balchtik Dvoretsa Palace and Park”. La pluie les accueille, et un des membres de l’équipe bulgare leur explique que la météo en Bulgarie est aléatoire : il peut faire grand beau, pleuvoir le lendemain, refaire beau le surlendemain et pleuvoir le jour d’après.
La guide nous explique maintenant que ce lieu a été créé par la petite fille de la reine Elisabeth au début du 20è siècle. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les coutumes de l’époque, elle a subi ce qu’on appelle maintenant le “marriage forcé” avec le roi de Roumanie, auquel ce territoire appartenait alors après la n-ième guerre balkanique.
On nous apprend alors que le jardin est le deuxième plus grand regroupement de cactus d’Europe avec plus de 250 espèces !!! On les sort pendant l’été et on les rentre bien au chaud dans une serre l’hiver (oui, c’est une information utile). On a alors le droit à des remarques pertinentes des élèves :
Une image vaut mieux que mille mots, la suite du reportage sera donc sous forme d’images :
Bon maintenant, on doit se rattraper et écrire 9000 mots ! C’est déjà l’heure de rentrer à l’hotel pour le déjeuner, nos jeunes jouent au undercover local avec leurs guides dans le bus. Une fois de retour à l’hôtel, ils nous assaillent de questions pour connaitre leurs scores. Un petit malin essaye de demander le score global pour avoir des informations mais nous ne nous laissons pas prendre au piège (naturellement). Il nous reste encore le P2 à coordonner, et on a décidé de ne rien leur dire avant d’avoir tout fini, alors que toutes les autres leaders donnent leur score aux élèves en direct. C’est un choix que nous ne savons pas justifier, mais c’est la “tradition”.
Après 1h d’attente, on termine enfin la coordination du P2, et on peut annoncer leurs résultats aux élèves, qui sont globalement satisfaits.
La suite se fera aussi avec les images :
Il est alors relativement tard, après avoir discuté avec les élèves de choses et d’autres, nous mangeons puis nous allons parler des barres pour les médailles, sachant qu’en gros un neuvième des participants ont une médaille d’or, deux neuvièmes ont une médaille d’argent, et un tiers (trois neuvièmes pour les plus perspicaces) ont une médaille de bronze, et les élèves qui ont entièrement résolu un problème mais n’ont pas de médaille ont une mention honorable, les discussions se passant surtout pour savoir comment les arrondis sont faits. Les règles sont plus compliquées que ça à cause de la notion de pays officiel et de pays invité (au cas où vous ne l’aviez pas remarqué, la France n’est pas le pays le plus balkanique qui soit). Les barres cette année sont : or 33 et plus, argent 23 et plus et bronze 12 et plus. En conjonction avec les notes de nos élèves, voici les résultats que vous attendez tous :
Nom | Problème 1 | Problème 2 | Problème 3 | Problème 4 | Total | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|
Lancelot Choné | 10 | 1 | 0 | 0 | 11 | Mention honorable |
An Pha Dang | 10 | 10 | 10 | 0 | 30 | Médaille d’argent |
Erik Desurmont | 10 | 10 | 10 | 10 | 40 | Médaille d’or (score parfait !!!) |
David Lei | 10 | 0 | 1 | 0 | 11 | Mention honorable |
Nicolas Marcus | 10 | 10 | 10 | 0 | 30 | Médaille d’argent |
Akram Zakine | 10 | 10 | 10 | 0 | 30 | Médaille d’argent |
Comme vous pouvez le voir, Erik a eu un score parfait, ce qui témoigne d’à quel point il est trop fort ! Les autres élèves ne sont pas en reste non plus, avec donc une médaille d’or, trois médailles d’argent et deux mentions honorables, ce qui correspond globalement à une très bonne année pour la France, qui finit quatrième sur 23 équipes. Des célébrations auraient certainement été en ordre si on pouvait trouver Baptiste quelque part… Peut-être demain ?
Mercredi 1er mai — Les médailles !
Cet après-midi aura lieu la cérémonie de remise des prix, mais avant cela, nos jeunes prodiges partent visiter Varna avec leurs guides tandis que nous restons à l’hôtel en tant que matheux car nous attendons le déjeuner réservé aux leaders parce que la boisson la moins alcoolisée est à 40°.
Nos élèves prennent eux le bus pour se rendre dans le quartier de la “Petar Beron” High School, où nos guides sont élèves.
Ils se rendent alors devant l’école, où ils repèrent des terrains de volley et de foot ! Le manque de balle est cruel et ils doivent donc se rabattre sur le complexe de musculation.
Il est déjà l’heure de rentrer à l’hôtel pour la cérémonie de remises des prix. On voit un chat noir sur le bord du chemin, et les guides nous expliquent que si un chat noir traverse une route et qu’on l’emprunte, on sera frappé par la malchance ! Heureusement, le chat n’avait pas traversé mais il était juste sur le bord, nous pouvons donc passer sereinement !
C’est l’heure de la cérémonie et du shooting photo. Évidemment, la cérémonie commence par de longs discours (dont un par le ministre de l’Éducation tout de même !). Suivent ensuite quelques dances typiques pour garder le “suspense” (alors que les résultats officiels ont déjà été publiés).
C’est alors l’heure du dîner officiel, suivi de la giga soirée de fou malade.
La soirée continue, entre musiques internationales et musiques serbes (un peu moins bien, surtout quand le leader serbe se met à chanter, pour 2 chansons d’affilée). Seuls trois guerriers français (ceux de la dernière photo) restent, et les faibles vont se coucher, regardent le match ou aucun des deux.
Jeudi 2 mai — Le départ
Baptiste, qui a peu dormi (à cause de Samuele le leader italien et d’une sordide histoire de figues), ne nous accompagne pas pour la dernière expédition du voyage. On commence par un arrêt à la poste pour acheter des timbres pour Lancelot, avant de s’aventurer dans le port au bout de la jetée. (L’horizon est bien mort dans nos yeux délavés.)
Dans le bus, les élèves découvrent le Mathraining d’Algérie et se donnent pour mission de monter le plus haut possible dans le classement. Le seul problème, c’est que le site est entièrement en Arabe et la traduction ne fait que peu de sens :
C’est déjà l’heure de rentrer à l’hôtel pour rejoindre Baptiste qui n’a pas l’air plus reposé que ce matin, puis pour prendre le bus pour aller à l’aéroport. Le check-in etc se passent sans ennuis, et nous sommes bientôt dans les airs direction Vienne, puis vers Paris, avec peu de temps entre les deux.
Arrivés à Paris en revanche on a des problèmes, les bagages d’Akram et Nicolas ne sont pas allés à Paris avec nous ! Ils les auront dans quelques jours, et vu qu’ils ont a priori d’autres affaires chez eux ce sera pas super grave.
Le groupe s’éparpille alors à mesure que le RER B avance, et c’est ainsi que doivent malheureusement se terminer ces intrépides aventures. N’oubliez pas de like et follow !
Voici enfin le twist final de fou furieux : plusieurs parties de ce compte rendu n’ont pas été rédigées par moi, mais par d’autres gens ! Saurez-vous les identifier ?